Ses pièces de danses contemporaines déploient une force émotionnelle rarement égalée en danse. Sur scène, ce ne sont pas simplement des danseurs que l'on voit, ni des acteurs, mais des êtres humains, avec leurs désirs, leurs peurs, leur besoin de tendresse et leur cruauté.
La nature est toujours omniprésente. Mais à la terre, à l'eau, s'ajoutent les fleurs ; par exemple, les éblouissants champs d’œillets de Nelken. La scène est un immense terrain de jeu, de défouloir de rêves, d'expériences sensuelles.
"Nous jouions dans l'eau, sur l'herbe, sur le sable et sous la pluie, dans une forêt de sapins, sur la terre ou la tourbe. Dans des feuilles mortes, dans la brume, dans une forêt de cactus ou sur une route. Parfois, des animaux qui avaient l'air vrais entraient en scène. Il y avait des fleurs. Des montagnes de glace faites en polystyrène, des champs remplis de milliers d’œillets roses. Nous jouions dans une mer de pierres ou sur une île flottant dans l'eau et sur des rochers, sur un bateau."
Les pièces de Pina Bausch sont reconnaissables à leur scénographie inouïe, mêlant la nature à la ville, le réel au rêve, les fantasmes des enfants à ceux des adultes.
Elle reste pour moi une des scénographe et danseuse des plus talentueuses au monde. " Dansez sinon nous sommes perdus " P.B
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